La Ville Rose semble être la seule qui résiste encore le mieux aujourd’hui face à la
désastreuse situation de crise vécue par le secteur immobilier au niveau national. En effet, que
cela concerne le secteur de la construction, ou encore le secteur de la vente, la situation de
Toulouse n’est pas des plus reluisantes, mais elle est la plus enviable d’entre toutes les autres
agglomérations.
L’année 2014 plutôt stable par rapport à l’an passé…
2014 a été pour la ville de Toulouse, une année qui a présenté somme toute une certaine
forme de stabilité. Effectivement malgré des volumes de ventes très bas, le secteur de
l’immobilier neuf a pu enregistrer quelques 4.105 transactions de vente sur l’aire urbaine de
novembre 2013 à novembre 2014. Ce qui lui vaut donc une stabilité de +0,3%.
Les ventes à occupants de moitié catastrophique
Si l’on compare la situation des ventes en accession à la propriété entre l’aire urbaine de
Toulouse et la France entière, la Ville Rose a affiché un recul de -6% quand le reste du
territoire a accusé une baisse de -13%. Ce manque d’enthousiasme pour les opérations
rentabilisées sur 20 ans voire plus est certainement le fruit de la baisse de confiance des
investisseurs en le futur.
Les ventes aux particuliers plus dynamiques
Les acquéreurs symbolisant la part des ventes aux particuliers dans la ville toulousaine sont
dorénavant de 79%, donc une augmentation de près de 10% par rapport à quelques années
passées. Environ 3 acheteurs sur 5 sont représentés par les toulousains eux-mêmes qui
investissent selon leur budget et selon la localisation du logement.
Une « stabilité » grandement en péril
Il est vrai que la Toulouse est une ville qui se particularise par le dynamisme de son flux
migratoire. En outre, elle peut également se vanter de posséder une économie plutôt robuste
ainsi que des prix plutôt stables. Toutefois, cette forme de « stabilité » risque grandement
d’être mise en péril par la quantité de mesures et réformes sans cesse avancées par le
gouvernement en place. En effet, le volume de 5.200 logements neufs prévus être vendus par
les promoteurs jusqu’à la fin de cette année risque fort d’être compromis.