L’immobilier à Toulouse: une relance modérée

L’année 2014 fût difficile pour les toulousains celle-ci n’a clairement pas été une année inoubliable pour le marché de l’immobilier. Les ventes se sont faites plus rare, ce qui a provoqué une baisse considérable des prix.

La ville rose voit ses appartements anciens baisser (2 500€ / m2 en moyenne), ce qui rend Toulouse plus abordable que Bordeaux et Lyon. Les professionnels de l’immobilier sont donc davantage optimistes depuis le début de l’année 2015.

Les cadres sont les plus gros acheteurs de biens immobiliers neufs à Toulouse, ils représentent 70% du marché, ce qui n’est pas une surprise. En effet, la ville avec son site aéronautique, ses grandes industries, ses instituts de recherches attirent chaque année 20 000 personnes. Pour la plupart des actifs, venus de la région parisienne qui préfèrent s’installer en province pour des questions de coûts et qui ne passent pas forcément par la case location mais directement par l’achat.

Toutefois, les achats restent raisonnables, la nouvelle tendance laisse place à la prudence. Les appartements de l’hypercentre ne se vendent plus aussi facilement. Tout comme les communes de Balma et Colomiers, autrefois très convoitées. Les familles aisées préfèrent garder leurs liquidités pour acheter des biens plus modestes. Contrairement à eux, les jeunes acquéreurs (trentenaires) se laissent plus tenter, pensant que le marché est au juste prix.