Le marché toulousain garde le rythme

Les investisseurs et les professionnels de l’immobilier savent que Toulouse est un marché à part. Grâce au dynamisme de la ville, ce dernier résiste bien au marasme du secteur qui règne depuis maintenant plusieurs années.

Un marché de l’immobilier attractif

Bonne nouvelle : la “ville rose” serait la deuxième ville la plus rentable de France en matière d’immobilier. D’après Explorimmoneuf, elle se situe derrière sa rivale de la Garonne, Bordeaux, mais conserve une avance sur Paris (3e), Strasbourg (4e), Lyon et Toulon (5e execo). Le classement se base à la fois sur des critères liés à ville (vie étudiante, taux de chômage, etc.) et au marché immobilier (prix du mètre carré, etc.)

Dans son édition du 15 novembre, l’Observer de l’immobilier annonçait à ce propos une hausse de 12,7 % des ventes dans l’immobilier neuf sur l’aire urbaine durant les 9 premiers mois de l’année 2013. Une augmentation qu’il s’agit néanmoins de relativiser, l’année 2012 ayant été particulièrement mauvaise.

Le dispositif fiscal Duflot joue un rôle moteur dans ce dynamisme. Il s’appuie notamment sur les quartiers d’avenir (La Cartoucherie, L’Oncopole, etc.) qui permettent aux investisseurs d’acquérir à bon prix des logements qui prendront, dans un futur proche, de la valeur.

 

Les professionnels restent néanmoins vigilants

Bien que le marché immobilier toulousain conserve une bonne dynamique, les professionnels du secteur restent vigilant quant à son évolution. Et ils ont raison : le nombre d’opérations immobilières abandonnées auraient progressé de 65% depuis janvier dernier. Patrick Saint-Agne, président de la FPI régionale, livre à ce sujet que des chantiers ont été suspendus “[…] car les promoteurs n’ont pas obtenu les 45% de ventes de logements nécessaires au lancement d’un projet. Cela veut dire que les entreprises du BTP vont encore plus souffir”.

Les promoteurs ont donc pris les devants en créant leur propre événement destiné au logement neuf. Ce salon est d’ores et déjà prévu en juin 2014 dans un lieu bien connu des passionnés de rugby : le stade Ernest-Wallon.